Le vrillage de 3mm environs

Le vrillage de 3mm environs
le bord de fuite de l'aile droite n'est pas encore poncé

Saumon avant pose du coffrage

Saumon avant pose du coffrage

vue des deux ailes à l'emplanture

vue des deux ailes à l'emplanture
bon, ben la je peux dire que j'ai un profil creux...

L'emplanture

L'emplanture
voila, on voit mieux la réalisation de la courbure. Notez que le profil n'était pas tout à fait plat

Les ailes

Les ailes
ouf j'ai réussi à faire les deux mêmes

vue globale BF

vue globale BF

le résultat

le résultat
la courbure donnée à l'emplanture tandis que le saumon est plat

Détail bord de fuite

Détail bord de fuite
positionnement de l'aile pour le coffrage du bord de fuite

cale de coffrage du BF

cale de coffrage du BF
balsa de 3mm, le petit morceau à droite permet de garder le saumon bien à plat

Une idée de l'échelle

Une idée de l'échelle

Avant coffrage BF

Avant coffrage BF
On peut voir l'emplacement de la radio minium et le très long bras de levier arrière, qui sera peut être racourci

mardi 7 juillet 2009

le kyosh, micro planeur SAL sur base minium

Plus c'est petit, plus c'est mignon, ça pourrai être la motivation qui a fait naître ce planeur début 2008.
Je voulais avant tout pouvoir m'amuser rapidement avec un planeur peu encombrant et c'est ainsi qu'autour de la radio du minium est venu se construire un planeur dont voici un petit descriptif.

L'aile tout d'abord est taillée dans la masse à partir d'une planche de balsa plume de 6mm, pour la géométrie globale, je me suis inspiré du F3K aspirin (pour les empennages également d'ailleurs). le profil est un peu fait au feeling, en ponsant le balsa, avec un léger creux sur la partie arrière de l'intrados. J'ai mis un vrillage négatif en bout d'aile en commençant par ponser l'intrados au bord de fuite du saumon. Je n'ai pris aucun gabarit, j'ai juste pris soin de procéder progressivement par étapes sur les deux ailes simultanément en traçant des lignes de repère à ne pas dépasser pendant les étapes. Mais je sais qu'on peut trouver des techniques pour poncer correctement avec des gabarits sur le net.
J'ai enfin collé un jonc carbone en 0,5 mm au bord de fuite et quelques mèches carbone sur tout le bord d'attaque. Ensuite, j'ai séparé les deux ailes qui étaient jusque la encore en une seule pièce. j'ai réalisé une encoche de deux centimètres sur chaque aile, à l'emplanture (environs à 30% de la corde) afin d'y loger une clef d'aile en plat de carbone 3X1mm, ponçage de l'emplanture pour avoir un dièdre total de 9 cm pour une envergure de 60 cm. Assemblage du tout à la cyano ou à l'époxy, je ne sais plus. Ensuite, petit renfort en contre plaqué sur l'extrados à l'endroit ou traversera la vis de fixation des ailes et petit jonc en carbone dans le bord d'attaque pour immobiliser en rotation sur le fuselage (finalement je le préconise plutot en corde à piano). Voila pour les ailes...

Les empennages....
Réalisés en balsa plein d'un millimètre, renforcés par un jonc carbone de 0,5 ou 0,8 mm sur toute la périphérie, guignols en contre plaqué 0,4 mm, charnières en blenderm coupé à 8 mm de large (c'était le mode de fixation provisoire pour les réglages qui finalement c'est révélé être durable dans le temps).

Le fuselage...
une pièce maîtresse horizontale en contre plaqué 0,8 mm ou 1 mm dans laquelle est réalisée une encoche ou vient la poutre de queue en carbone, une partie avant toujours du même bois ou est pratiqué le logement de l'élément lipo. Avec entre les deux le récepteur minium mis a plat. C'est à ce niveau que les flancs (toujours en contre plaqué poncé) viennent faire la rigidité, je vous renvoie aux photos car ce n'est pas évident à expliquer...La poutre de queue provient d'une canne à pèche et fait environs 5 mm de diamètre, c'est bien plus solide (et plus lourd que ce qu'il faudrait mais je n'avais que cela à disposition...) je rappelle que c'est sur l'arrière du planeur qu'il faut porter son attention au niveau de la masse superflue, en effet, un gramme de trop sur la queue et c'est deux ou trois grammes de plus dans le nez du planeur pour compenser (soit trois ou quatre gramme de plus au total...) sur un planeur qui pourrait peser moins de trente grammes, en ordre de vol, c'est énorme!
une ogive faite en balsa vient s'enfiler sur la partie avant et le dessous du fuselage est fermé en balsa également.

Les commandes...
Là, aucune place pour l'à peu près, les servos linéaires de la radio minium ne supportent aucune contrainte, il faut donc des charnières super souples, pour l'aileron, je n'ai pas mis de blenderm sur toute la longueur, j'ai placé juste quatre petits bouts.
les gouvernes doivent se braquer sous leur propre poids avant d'être connectées aux servos. Les commandes sont rigides, une partie en corde a piano connectée au servo, une partie en jonc carbone 0,8 mm qui fait la longueur de la poutre de queue et ensuite une petite partie en corde à piano pour rejoindre le guignol. Les trois parties reliées par des petits bout de gaine termo (opération délicate car le jonc carbone ne supporte pas trop que la gaine soit rétractée au briquet...) Un petit guidage de la corde a piano à la sortie des servos avec de la gaine blanche de commande.
la petite particularité de ce planeur est d'avoir un seul aileron, c'est du déja vu sur le viper (petit racer électrique) j'ai fai cela car le planeur était mou à la dérive seule. Je ne peux pas etre vraiment objectif sur la particularité du pilotage car j'ai tendance à piloter les défauts de mes machines. la commande part donc en Y à la sortie du servo de direction, une partie vers la dérive, l'autre vers l'aileron. Attention à prévoir les guignols du bon coté car à moins de faire un peut de soudure sur l'émetteur minium, les inversions des sens de rotation ne sont pas prévus.
La platine radio est collée par quatre petits points de cyano attention à ne pas coller les servos (vécut)

je n'ai jamais chronométré la machine en vol, disons juste que les impressions sont plutôt bonnes une fois qu'on s'habitue à la très faible inertie.
En ordre de vol, le planeur fait 34 grammes pour 60 cm d'envergure, le tout avec 2 à 3 grammes de plomb dans le nez.
le principal défaut de la machine étant la portée limitée de la radio minium qui est plutôt frustrante quand on commence à prendre une ascendance et qu'il faut sortir pour ne pas trop s'éloigner. Problème qu'un ami à résolu sur son émetteur en ajoutant des éléments à l'accu... passant l'alimentation de 4 à ...7 éléments(!) amenant à priori la portée à 70 mètres.

Le KYOSH II est donc en construction aujourd'hui, avec le projet de passer l'émetteur en 5 ou 6 éléments NiMH, le nouveau cahier des charges étant aujourd'hui:
-optimisation de la masse totale et de la répartition pour éviter le plomb de centrage final
-utilisation d'une aile en structure balsa d'une envergure de 70 cm avec coffrage partiel et entoilage oralight transparent.
-stabilisateur pendulaire en structure...
-fuselage entièrement en balsa
-logement de la radio dans l'aile pour réduire le maître couple du fuselage
-augmentation du dièdre et suppression de l'aileron unique pour simplifier la construction

L'avancement des travaux...

Pour des raisons de désorganisation, j'effectue tout mes collages à la cyano épaisse, pour certaine partie, il vaudrai mieux prendre de la fluide, et surtout de la colle blanche qui est plus légère.

Actuellement, la poutre de queue est terminée, avec l'articulation de stabilisateur posée.

flancs en balsa 3 mm avec coffrages supérieur et inférieur en 1,5 mm, le tout poncé pour obtenir une section arrondie. Les commandes en carbone 0,7 mm passent à l'intérieur avec deux ou trois guidages en gaine de commande blanche ( en longueur de 5 mm). L'articulation de stabilisateur est à mes yeux un joli morceau, constitué de carbone 0,7 et 0,5 mm et de gaine de commande blanche pour guider le futur longeron de la profondeur. j'utilise un briquet pour brûler la résine des jonc et ainsi coller les mèche à la cyano, comme on peut le voir autour de l'articulation et sous la poutre...(j'ai eu cette idée depuis le jour ou mon 4 FUN au longeron carbone à fait un court circuit électrique entre deux lignes HT...)
Dans l'ensemble, la poutre de queue est encore à améliorer, le balsa de 3 mm des flancs peut être plus fin, et surtout mieux choisi, le mien est lourd.

La structure principale de l'aile est bien avancée, je commence à regretter d'avoir mis un profil que j'ai fais au feeling, on verra bien en vol... Pour l'instant, j'hésite à mettre du vrillage vers le saumon, plus pour des raisons de construction. L'aile étant à effilement assez faible, ce serait un moyen de se rapprocher d'une répartition de portance elliptique.
Le coffrage du bord de fuite sera quand à lui courbé vers le bas avant la pose de l'extrados, de façon à rendre le profil un peu plus creux.
La partie bord d'attaque est en D-box, longeron principal en balsa 3 mm, encastré avec les nervures en 1,5 mm, coffrage en 1 mm dessus-dessous, le longeron avant quand à lui est en 3X3 mm (Je ne pense pas qu'il soit indispensable, mais les option de construction ont évolué en route...) et le bord d'attaque en 3 mm aussi, il sera poncé avant la pose définitive des nervures.
Coffrage du bord de fuite sur 2,5 cm de largeur, j'en suis la et je vais maintenant coller le BA gauche...

A bientôt

KYOSH II
24/11/09

Les nervures de l'aile gauche sont désormais collées, le bord de fuite et le bord d'attaque sont poncés, reste a faire pareil demain avec la droite et peut être poser le coffrage supérieur. Opération pendant laquelle sera induit le vrillage au saumon.
Malgré le fait que le planeur soit destiné à des lancés SAL, il n'y aura pas de tourillon qui traverse l'aile, le précédent modèle ayant permis de valider l'inutilité de celui-ci, en effet, la machine est tellement légère qu'il est très facile de pincer l'aile entre le pouce et l'indexe. il y aura juste à prévoir un saumon qui résiste à la compression.

Quelques photos de plus,
pour les caractéristiques, le profil fait environs 9,5 cm à l'emplanture et 8,4% d'épaisseur relative avec une envergure de 22,6 cm pour le caisson central. Ensuite la corde descend jusqu'à 7,5 cm et 8% d'épaisseur pour un deuxième panneau de 20 cm, s'ajoute un saumon qui fini à 4 cm de corde pour 8,5 cm d'envergure.

si je ne me suis pas trompé, cela donne 6,5 dm carrés. Envergure un peu moins de 80 cm.

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